Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

objets augmentés

10 avril 2011

Détermination des axes de recherche

      Un système d’objets communicants investissant l’habitat, il faut favoriser au maximum l’adaptation, l’évolution, la mutation de ce système. Celui-ci ne doit pas être pensé clos, mais ouvert et susceptible d’incorporer de possibles nouveaux terminaux, de nouvelles interfaces ainsi que de nouveaux usagers, comme le petit Hugo qui vient de naître. Ce caractère évolutif me semble être à la base d’un système de produits conçu pour la famille, groupe social aux caractéristiques et aux besoins changeants, d’autant plus que ce système propose un accès à un espace numérique en perpétuelle transformation.      

 

       Ainsi mes recherches s'axeront tout d'abord autour de la conception d'une ou plusieurs stations d'accueil pour les terminaux transportables afin de créer un lieu de stockage qui permettent de les repérer dans l'habitat, les recharger facilement et, je l'espère, de relier données numériques et matérielles. Ensuite, je désire travailler sur des dispositifs, sortes de satellites gravitant autour de la station d'accueil, permettant d'accéder à l'espace numérique en recourant aux possibilités offertes par l'habitat (mur communicant, projection, plan interactif, système sonore ?). L'ensemble de mes propositions est pensé comme une gamme d'objets fonctionnant seuls ou en interconnexion, parmi lesquels l'utilisateur pourra choisir d'acquérir ceux répondant à ses attentes.

d_termination_des_axes_de_recherche

     


Publicité
Publicité
8 avril 2011

Avantages et contraintes dans l'habitat

contraintes_d_placemnt_habitat_01   

 

     En prenant en compte les contraintes et les avantages liés à une utilisation des technologies numériques dans l'habitat afin de construire des objets qui nous permettent de stocker/recharger nos terminaux transportables, mais aussi d'accéder de divers endroits de l'habitat au contenu numérique.

Explorer les expériences sensitives, provoquer la porosité entre les mondes physiques et numériques, augmenter le confort, la qualité, l’ergonomie ou encore le lien affectif lors de nos manipulations du matériau numérique semblent être autant de pistes à emprunter dans le but d’intégrer les objets numériques dans l’habitat.

5 mars 2011

Ananlyse de l'existant

     L'une des étapes les plus importantes dans un projet de design, en particulier quand il traite des nouvelles technologies, consiste en une analyse de l'existant la plus complète possible afin de marquer clairement son positionnement parmi ce qui est sorti sur le marché ou encore dans les laboratoires de recherche.

 

Analyse_de_l_existant

3 mars 2011

Après l'approche très pragmatique qu'a nécessité

     

       Après l'approche très pragmatique qu'a nécessité mon intervention au Carrefour des Possibles, j'ai décidé d'aborder le numérique dans l'habitat d'une nouvelle façon. je me suis alors attachée à retranscrire le caractère enchanteur, quasi magique, des technologies numériques. Ainsi, l'animation In a landscape tente de saisir, comme le pourrait faire une ique chronophotographie, les étapes de la substitution de l'espace matériel, physique, par un espace virtuel. L'homme, ici, n'est ni acteur ni usager. C'est son environnement qui se métamorphose dans une atmosphère flottante et onirique, soulignée par la musique de John Cage.



 


7 février 2011

Bilan de l'expérience et de ma présentation du 19 janvier 2011

carrefourP392aR     Cette expérience a été pour moi l'occasion de présenter mon travail à un public très éclectique. Elle m'a obligée à me détacher de mes livres et à exprimer de façon claire le choix de ma thématique et les questionnements qui en découlaient. Face à la serveuse du bar où l'on répétait, un expert en marketing venu représenter son entreprise ou une comédienne passant là par hasard, le discours que l'on a en cours face à des professeurs qui nous suivent, au jour le jour, dans les moindres méandres de notre réflexion doit laisser place à un résumé clair, hiérarchisé et illustré de notre démarche.
     Ce que je retiens de cette expérience est le souffle d’énergie qu’elle m’a apporté. Aller à la rencontre d’organisateurs et de porteurs de projets passionnés et profondément engagés dans ce qu’ils entreprennent m’a fait l’effet d’un réel coup de fouet. La rencontre de  scénographes et d’artistes qui participaient à l’organisation de l’événement m’a fait découvrir une approche très enrichissante du numérique. Sans a priori, ils abordent avec un esprit très ouvert ce nouveau matériau et, ne cherchant pas à répondre à des besoins purement fonctionnels, obtiennent des résultats qui ont ouvert mes horizons.

 

      Le défi le plus important fut de me démarquer en tant que designer. En rencontrant organisateurs et participants, je me suis très vite rendu compte de la nécessité d’expliquer quel est le contenu de mon diplôme et en quoi consiste la formation d’un futur designer. C’est sans surprise que j’ai vu lors de cet appel à projets que la réflexion sur les nouveaux usages autour du numérique est le lieu de la collision de nombreux questionnements formulés dans divers corps de métier.
      Quelle est alors ma place parmi ces artistes, ingénieurs et autres spécialistes ? Mon intervention est-elle légitime face à ces professionnels qui travaillent avec le matériau numérique depuis des années ? Autant de questions que j’ai dû anticiper en expliquant où se situait mon savoir-faire. Je suis loin de prétendre être une spécialiste du hardware, de la programmation ou de la connectique car mon action se concentre sur le rapport entre l’individu, son habitat et l’objet numérique. De quels usages rêve-t-il ? Comment jouer sur les sensations, l’échelle des interfaces ou encore le rapport au temps afin d’optimiser efficacité et plaisir lors de son interaction avec l’univers numérique ? Voilà des questionnements au cœur de ma démarche et qui sont autant de terrains d’investigation pour un designer.

Publicité
Publicité
26 janvier 2011

En rentrant à la maison

Que faire de ses terminaux transportables en arrivant chez soi ?

J'ai réalisé ces deux animations pour ma présentation lors du 11éme Carrefour des Possibles en PACA pour la Fing, le 19 janvier 2011. Elles m'ont permis d'illustrer le scénario d'usage prospectif que j'avais mis en place à travers le quotidien de la famille Legrand.

 

 

 

 

 

19 janvier 2011

La Fing, accélérateur de projet

     Je me suis inscrite à l’appel à projets lancé par la Fing (Fondation Internet Nouvelle Génération) et l’association Design The Futur Now. Le thème « Les nouveaux usages du numérique » était on ne peut plus en lien avec mon projet de diplôme. L’inscription était ouverte à tous les porteurs de projets proposant une innovation liée à l’utilisation des technologies numériques. Le but est, après une phase de sélection, de donner l’opportunité à dix candidats de présenter leur projet lors de l’édition du onzième Carrefour des  Possibles en PACA, devant une assemblée de professionnels, de journalistes et de curieux, bref, une belle assemblée de deux cent personnes qui sont autant de contacts possibles pour aider à la réalisation et à la communication du projet.
     J’attendais beaucoup de cette expérience et décidai de m’y lancer à fond. En effet, c’est pour moi, simple étudiante, une vraie chance de pouvoir affronter le regard de professionnels sur mon projet, de quitter le doux cocon de la classe et de m’exposer au jugement de personnes travaillant le matériau numérique depuis des années. La majorité d’entre elles est pratiquement ignorante en matière de design. Je pris le risque de me confronter à un mur d’incompréhension : « Mais pourquoi un designer se lancerait là-dedans ? A quoi sert son projet ? ». Autant de questions que je craignais de croiser et auxquelles j’allais essayer de me préparer.

 

bandeau_gds_partenaires_2_6a7b5

      Après une phase de sélection, je suis retenue pour présenter mon travail le 19 Janvier 2011. Bien que ce soit très tôt par rapport à l'avancée de mon projet, cette sélection  est pour moi le moyen d’accélérer cette étape de mon projet et de la faire figurer dans mon mémoire. Évidemment, je ne pourrais pas présenter un produit fini le 19 janvier mais un scénario d’usage reprenant la famille Legrand comme exemple.

Quelques liens intéressants :

http://fing.org/

http://fing.org/?Retour-sur-le-11-Carrefour-des

 

18 janvier 2011

Un exemple parmi tant d'autres : la famille Legrand

9

   

   Alain, Anna et leurs enfants Juliette et Alex possèdent une dizaine d'appareils leurs permettant d'accéder à leurs données numériques. Qu'ils soient personnels ou partagés, ces objets n'ont pas de place dédiée dans la maison et nécessitent des types différents de connectique pour se recharger ou communiquer entre eux.

18 janvier 2011

Typologie d'usagers

3_02

29 novembre 2010

Valeur

On peut faire le constat que l’on n’accorde peu de valeur aux objets communicants. Pourquoi ? Sûrement parce qu’ils sont destinés à une obsolescence inévitable, car suivant les progrès technologiques et que la miniaturisation rend leur fonctionnement incompréhensible ou leur réparation plus onéreuse que l’achat d’un produit neuf, mais surtout parce que « ce qui compte est ailleurs »*. La valeur de ces objets réside dans leur contenu, des multitudes d’objets immatériels dont on perçoit mal la valeur tant marchande, qu'affective, voir symbolique.

L’objet communicant, portail d’accès à notre univers numérique depuis l’habitat, doit être vecteur de la richesse d’informations et de fonctions qu’il recèle. C’est là le travail du designer, qui, grâce à la palette dont il dispose (travail du matériau, de la forme, de la lisibilité de contenu et des fonctions) doit créer un objet pérenne, un objet auquel "on tient".

*La métamorphose des objets, F. Kaplan

29 novembre 2010

Ergonomie

 

- Échelle : dessiner une interface, c’est mettre l’objet avec lequel l’usager interagit à son échelle (échelle humaine) mais aussi à celle de l’espace dans lequel cette interface joue un rôle (échelle de l’habitat) et enfin à celle des objets numériques que l’on consulte (lisibilité des données, du fonctionnement).

- Vecteur de sensations : si les objets communicants actuels nous permettent de consulter nos données numériques, ceux de demain, intégrés à l’habitat, devraient nous permettre de les contempler. L’habitat comme volume support de ces données offre des possibilités extraordinaires pour améliorer la lecture de nos objets numériques (projections, dispositifs sonore et lumineux).

29 novembre 2010

Principe

sch_ma_habitat






Que souhaite faire l'usager de ses terminaux transportables (téléphone portable, livre électronique, lecteur Mp3 etc.) quand il est chez lui? Ses besoins sont différents de ceux qu'il a lors de ses déplacements.
Je travaille sur un point d'ancrage dans l’habitat (dock) qui permettrait d’avoir un accès personnel à ses objets numériques, de les sauvegarder, les trier, les partager mais aussi de recharger nos terminaux transportables et de leur conférer une place dédiée dans l’habitat. Notre univers numérique contaminerait notre habitat en faisant de lui son support.

29 novembre 2010

Démarche

Mon travail de recherche m’a permis de mettre en exergue des problèmes liés à l’usage des objets numériques dans l’habitat. Voici-comment je vois le déroulement de mon projet.

-          élaboration de scénarios d’usage prospectifs : comment une famille voudrait-elle accéder à ses objets numériques dans l’habitat ? Comment souhaiterait-elle partager ses données ou au contraire les dissimuler ? Il faut penser des usages différents de ceux pratiqués lors du déplacement en s’intéressant par exemple à un autre rapport au temps : usage sur la durée (visualisation de film, détente musicale, archivage, communication longue), tyrannie de l’instantanéité à laquelle on espère pouvoir échapper chez soi…

- delà, définition des fonctions de l’objet communicant répondant à ces usages : archivage, consultation, projection, recharge d’éléments transportables, limiter sa présence connectée

Mon travail de designer sera avant tout de prendre en compte les questions d’ergonomie et de valeur où je décèle un manque dans les terminaux avec les  technologies mobiles.

29 novembre 2010

Présentation

Aurélia Lacombe

Étudiante en master de design, option création industrielle, au MAAD (Marseille Arts Appliqués Design).

 

Promotion : 2009/2011

 

Tuteur du projet de diplôme : Mr Ragueb

 

Sujet du diplôme : Objets augmentés ou l’intégration des objets numériques dans l’habitat

               

         Programme

chronologie


Ce projet de diplôme s’inscrit dans ma dernière année d’étude et inclut un travail de recherche concrétisé par un mémoire et la conception-réalisation d’un projet répondant aux questionnements soulevés.

Publicité
Publicité
objets augmentés
Publicité
Publicité